Les conditions d’application d’une partie des propositions du rapport Sirugue sur l’encadrement du lobbying ont été validées la semaine dernière par le Bureau de l’Assemblée nationale. Ces règles constituent un nouveau pas dans la bonne direction, mais restent un minimum en matière de transparence de la décision publique et des relations avec les représentants d’intérêts.
Depuis cinq ans, nous essayons de faire reconnaître la nécessité de poser des principes, un cadre et des modalités en matière d’encadrement du lobbying afin de prévenir la suspicion qu’il inspire, à tort ou à raison, aux citoyens. Nous appelons dès lors les parlementaires à inclure, dans les projets de loi sur la transparence, une définition du lobbying et à acter la nécessité de définir des règles tant pour les représentants d’intérêts que pour les décideurs publics et leurs collaborateurs.
Nous invitons également les députés à prolonger le dispositif adopté par le Bureau par la mise en ligne leur agenda professionnel, par la mise en place de règles relatives aux collaborateurs parlementaires et par la transparence de toutes les positions promues auprès des décideurs publics lors des débats.
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